Un peu d’histoire
La Réflexologie existe depuis plusieurs millénaires. Des fresques, datant de 2330 av. J.C, la représentant ont été découvertes dans le tombeau d’Ankhamahor, en Egypte. Les égyptiens, les chinois, les indiens, les incas et les indiens d’Amérique l’ont pratiquée.
C’est à la fin du 19éme siècle que les européens ont théorisé la Réflexologie et c’est Eunice Ingham, infirmière et physiothérapeute, qui a, en 1930 élaboré la cartographie des pieds que l’on connait actuellement. La réflexologie moderne, telle qu’elle est enseignée et pratiquée aujourd’hui, s’appuie sur ses travaux.
Qu’est-ce-que la Réflexologie
C’est une technique holistique (globale) d’acupression.
La Réflexologie Plantaire libère les facultés d’auto-régulation du corps. Elle se base sur le fait que le pied, qui compte 7200 terminaisons nerveuses, est la représentation miniaturisée du corps Humain. A chaque zone réflexe correspond un organe, une glande ou une partie spécifique du corps. Des pressions rythmées appliquées sur ces zones réflexes ont une action directe sur l’organe ou la partie du corps correspondante. Elles permettent de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre.
Quelles sont ses applications ?
La Réflexologie est notamment utilisée pour relaxer (le stress étant à l’origine de nombreux dysfonctionnements physiques et psychiques), pour activer la circulation sanguine et lymphatique, mobiliser les déchets, stimuler les émonctoires (organes ou canaux servant à l’élimination des déchets et à l’évacuation des sécrétions de l’organisme) et réguler le système nerveux. Elle permet également de prévenir, soulager, voire éliminer un grand nombre de troubles et de favoriser l’auto-régulation. Le corps retrouve ainsi l’équilibre et l’harmonie de manière naturelle. On parle d’auto-guérison.
– Exemples d’indications sur l’aspect émotionnel :
troubles et dysfonctionnements liés au stress, comme anxiété, eczéma…
troubles psycho-émotionnels, comme angoisse, sommeil perturbé, insomnie…
– Exemples d’indications sur le système musculo-articulaire :
douleurs chroniques, sciatique, lombalgies…
crampes, tendinite, polyarthrite rhumatoïde…
– Exemples d’indications sur le système digestif :
gastralgie, reflux gastro-œsophagien, nausées, vomissements…
troubles du transit, constipation chronique, diarrhées, maladie cœliaque…
Troubles hépatiques, troubles pancréatiques, hypercholestérolémie, diabète…
– Exemples d’indications sur le système pulmonaire et ORL :
otite, sinusite, laryngite, pharyngite…
bronchite, asthme, allergie…
vertiges, acouphènes…
– Exemples d’indications sur le système urinaire :
infections urinaires à répétition, cystite, incontinence, troubles prostatiques…
– Exemples d’indications sur le système circulatoire et lymphatique :
jambes lourdes, rétention d’eau…
– Exemples d’indications sur le système nerveux et le système endocrinien :
céphalées, migraines…
fatigue chronique, épuisement physique et/ou moral…
troubles liés à la ménopause, aménhorrée, syndrome prémenstruel…
perturbations de la fécondité…
– Exemples d’indications pendant la grossesse :
au cours des deuxième et troisième trimestres
troubles fonctionnels (gastriques, constipation,…), douleurs de dos, jambes lourdes, hypersensibilité, anxiété…
– Exemples d’indications en tant que soin complémentaire :
aider à supporter des traitements lourds et leurs effets secondaires et retrouver confort et bien-être,
redonner vitalité aux malades,
soulager certaines douleurs,
apporter un apaisement,
redonner aux patients l’envie de prendre soin d’eux et d’être à l’écoute de leur corps.
Les contre-indications
les traumatismes et inflammations des pieds,
les troubles circulatoires (phlébite, thrombose),
les 3 premiers mois de la grossesse.